Les salles d'exposition sont très agréables, car le musée est assez petit et les oeuvres pas trop nombreuses (pas comme celles du Palais National où l'on finit par se perdre). Dans ce musée, qui présente avant tout les aspects artistiques et religieux de la Chine ancienne, on ne s'ennuie pas, et toutes les informations sont données en anglais.
Il y a une partie consarée à la poterie ancestrale, une autre aux objets en métal, un endroit qui présetne des teintures bouddhistes, deux salles recouvertes de calligraphies...
Ce sont surtout des familles ou des spécialistes qui viennent dans ce musée. Lorsque j'y suis allée, il y avait un monsieur qui cherchait dans un livre de calligrapie des infornations qu'il semblait comparer avec la calligraphie qu'il avait devant les yeux.
Derrière le musée, il y a ce grand bâtiment, d'un rouge passé par manque de rénovation et qui marque le passage vers le jardin botanique.
A droite vous pouvez apercevoir le bâtiment qui abrite le musée. Le lac est recouvert de lotus et on rencontre des photographes, des enfants en groupes, ou des familles.
En me promenant je n'ai pas arrêté d'être surprise par tout ce qui se trouvait dans ce jardin botanique. Ce drôle de bâtiment rond est une serre construite à la fin du XIXème siècle.
Il y a toutes sortes de petits ponts, de petites allées, sur pilotis ou sur la terre. Les arbres sont immenses, les oiseaux, innombrables.
A l'intérieur du jardin on n'entend pas les voitures et on oublie rapidement qu'on se trouve dans une capitale de 6 millions d'habitants.
En continuant à marcher, je me suis retrouvée devant une maison du type de celles de Kinmen. J'ai reconnu le style de la période des Qing (fin XIXème siècle). C'est un site historique nommé 布政使司衙門 c'est-à-dire le département des affaires politiques.
A l'origine, le monument ne se situait pas dans le jardin botanique, ni même dans ce quartier, il a été déplacé plus tard.
Le sol est recouvert de tommettes du style de celles des cuisines du sud de la France. Dans les maisons de Kinmen on retrouve les mêmes. Elles devaient être à la mode à cette époque.
Dans une salle adjacente qui raconte le déplacement de l'édifice et sa rénovation , on peut voir les différents styles de carrelage de l'époque.
Une fois sortie du bâtiment et en revenant vers le petit plan d'eau, j'ai entraperçu ces toits de maisons japonaises.
Ni une ni deux, je suis sortie du jardin botanique par la porte de derrière, et je me suis retrouvée dans une petite rue lelong de laquelle une multitudes de vieilles maisons japonaises étaient alignées. Ce quartier devait être un quartier japonais au début du siècle dernier. Quel dommage, qu'ici aussi, comme vers Heping donlu和平東路, Guting古亭, Wenzhoujie溫州街, et Chaozhoujie潮州街, ces maisons soient détruites une à une ou complètement laissées à l'abandon.
Voici un bout de cette rue qui abritait un ancien quartier japonais. Certaines maisons sont en rénovation, mais presqu'aucune n'est habitée.
D'un côté, leur état d'abandon, donne à ces maisons un aspect encore plus joli car elle sont plongées dans leur dimension historique. Les arbres qui poussent à l'intérieur ou qui envahissent leur toit rappelle combien la culture japonaise à Taiwan était plus proche de la nature que ne l'est Taipei aujourd'hui.
Visitez rapidement ce quartier historique malgré lui, avant que ces maisons aient toutes disparu!
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