Vers Neihu se trouve une école d'art de la scène. C'est un endroit que l'on peut visiter car il y a un musée et une salle où les étudiants proposent des spectacles.
Dans le musée on peut voir tous les objets de l'opéra de Pékin, qui n'est pas le nom d'un lieu mais bien d'un type d'opéra précis. On apprend dans ce petit musée que dans les siècles passés la scène était tellement petite qu'il fallait minimiser les pas des acteurs le décor et les accessoires. D'où la démarche étrange des acteurs et les nombreux accessoires énigmatiques (pour nous européens) qu'ils manipulent sur scène.
On apprend aussi la signification des différents maquillages, les visages rouges représentent les gentils, les visages noirs les personnages justes et honnêtes, les visages blancs sont les méchants...
Les spectacles auxquels on peut assister sont de deux types: les acrobaties ou des numéros de jonglerie (diabolo, tables ou chaises).
Et l'opéra de Pékin à proprement dit.
Moi qui ai visité l'école du cirque de Châlons, c'est intéressant de voir que la culture asiatique n'a pas du tout la même manière de construire ses spectacles. Même si les numéros semblent similaires, c'est marrant de voir qu'à Taiwan c'est un groupe qui est en scène avant tout. Pour le spectacle des diabolos il y avait au moins 15 filles qui faisaient en même temps des numéros sur scène.
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