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dimanche 24 mars 2013

Marécages sauvages de Wanli 荒野保護協會

En face de la montagne où se situe PingDengLi, il se trouve un massif qui ne fait pas partie du parc national de YangMingShan. C'est le comté de Wanli, qui, auparavant était un territoire aborigène, les Ketagalan. 
Evidemment, vous connaissez l'histoire, les japonais et ensuite les chinois ont attiré ces aborigènes vers la ville où il y avait du travail et la route construite vers Wanli a fini de vider les montagnes de ses habitants qui exerçaient un rôle de protection et de stabilisation de l'écosystème de la montagne.

Mais il reste aujoud'hui, un descendant de cette tribu d'aborigène, originaire de ce lieu et qui tente désespérement de garder l'écosystème d'origine intact. Cet homme n'est pas mon collègue que vous voyez ici, mais un homme d'une soixantaine d'années qui a monté une association qui travaille pour la recherche d'espèces endémiques, pour l'aspect juridique afin de  trouver un moyen de protéger ce lieu, et travaille à l'éducation à l'environnement en proposant un samedi par mois une après-midi où nous l'accompagnons et l'aidons à nettoyer, relocaliser, replanter, des espèces en danger.
C'est ce que nous avons fait un samedi pluvieux avec les collègues du groupe Roots and Shoots de l'école européenne de Taipei. 
Nous avons enfilé la tenue de combat et dans un petit bassin d'eau nous avons extrait des arbres en pot pour les replanter plus haut, sur une autre terrasse. Pendant ce temps-là les femmes, arrachaient une plante parasite venue de l'étranger afin d'empêcher l'asphixie des plantes endémiques. 
Je vous conseille de passerun samedi avec ce gentil aborigène qui ne parle pas un mot d'anglais mais qui lorsqu'il faut travailler, se fait bien comprendre. Il a beaucoup d'anecdotes sur son enfance, sur l'histoire de ce territoire, sur les démarches qu'il a menées pour obtenir un statut de territoire sauvage protégé...
Voici le site en anglais, c'est une association, à défendre, vraiment!
Evidemment, vous ne trouverez jamais l'adresse du lieu, car celui-ci est gardé secret afin de permettre sa protection. Cependant, vous pouvez y aller en vous rendant un samedi par mois à la station de métro de Shilin à 9h, des petits bus vous y amèneront.

lundi 27 février 2012

Les aborigènes du nord du Vietnam 越南北部的原住民

La ville de Sapa se trouve à quelques kilomètres seulement de la frontière avec la Chine, le Yunnan. Elle a été construite par les français (encore eux!) qui l'ont nommée les Alpes Vietnamiennes. Les aborigènes vivent dans les montagnes, dans des villages que l'on peut visiter en quelques minutes en prenant une moto. Ils portent toujours leur costume traditionnel et se distinguent par les couleurs de celui-ci. Les femmes passent leur journée dans les rues de cette petite bourgade à l'affût du client, qui, comme moi se fera rouler en achetant 100 fois le prix des boucles d'oreilles qui ne valaient rien.
Mais se faire rouler a du bon, car ensuite j'ai tenté d'échanger mes boucles d'oreilles contre n'importe quoi et j'ai enfin su la valeur des objets vendus. J'ai pu les échanger contre une guimbarde en métal, impossible d'obtenir un sac ou un chapeau.
Les femmes sont jeunes pour la plupart, elles portent leur bébé sur le dos, elle parlent très bien anglais et c'est ça le plus intéressant. C'est que l'on peut communiquer avec elles et en savoir un peu plus sur leur mode de vie, leur culture, leurs difficultés.
Le reste du temps elles cousent les sacs et les vêtements qu'elles vendent dans la journée. On peut les voir assises sur leur mini tabouret devant l'église catholique qui se trouve au centre du village.

jeudi 20 octobre 2011

Un plat aborigène de Taïwan 臺灣原住民菜

Je vous mets des plats que je me suis préparée ces jours-ci.
Non, ce n'est pas une pomme de terre mais un bonne patate douce toute sucrée, avec de l'huile de thé c'est très bon!
Ce plat étrange m'a été offert par Tian Fang, elle m'a dit que c'était un plat aborigène de Taïwan. Le régime alimentaire des aborigènes n'est pas vraiment similaire à celui des taïwanais, qu'ils soient Hakka ou Chinois d'origine.
Les aborigènes, comme aux Philippines ou au Laos par exemple, utilisent beaucoup les baies que l'on trouve dans la forêt. Ils utilisent aussi ce genre d'algue molle qui a un goût de forêt! C'est très moche vu comme ça mais qu'est-ce que c'est bon, je vous assure!!
Je vous l'avais déjà mis celui-là mais comme c'est mon préféré, je vous le remets. Il croque sous la dent, et sauté à l'ail c'est délicieux!!

samedi 17 septembre 2011

Seediq Bale, l'histoire des aborigènes de Taiwan au cinéma 賽德克族 關於原住民一部臺灣電影

Le film Seediq Bale est sorti en salles le 9 septembre pour la permière partie et sortira le 30 septembre pour la seconde.
Il constitue un événement majeur pour Taïwan car c'est la première fois que cette partie de l'histoire des aborigènes est montrée sur les écrans.
Malgré la violence et les nombreuses scènes de combat le gouvernement taiwanais a refusé de mettre une limite d'âge pour ce film. Ainsi tous les taiwanais peuvent voir et connaître davantage un moment de l'histoire des aborigènes de leur île.


Le film a été tourné avec des acteurs professionnels et non professionnels, tous issus des tribus Seediq, Atayal, ou Truku.
L'acteur principal ci-dessus, est un aborigène qui exerce la profession de routier.
J'avais fait une vidéo dans une boutique d'un forgeron truku où l'on peut entendre la langue truku qui ressemble énormément à celle parlée dans le film.
  
 Malgré le fait que ce film raconte le massacre par les japonais de toute une tribu aborigène en réponse au massacre par les aborigènes de plusieurs colonies japonaises qui s'étaient installées depuis 20 ans sur les terres des aborigènes, le Japon accueille assez chaleureusement ce film.
Après les calculs des dons faits au Japon après le tsunami du 11 mars, Taiwan se place en tête de la donation la plus importante, cela permet de montrer les bonnes relations que les deux pays entretiennent aujourd'hui, et ce film ne risque pas de jeter un froid dans ces relations.

Voici la bande annonce du film dont les sous-titres sont essentiels car l'histoire est vue du point de vue des aborigènes et est presque totalement racontée dans la langue seediq.
Selon moi ce film est une réussite non pas du point de vue de la réalisation, qui bien qu'elle ait nécessité des moyens énormes et un budget important ressemble beaucoup à un film du genre hollywoodien, mais du point de vue du regard portée sur cette histoire. Loin de faire des aborigènes un peuple de doux sauvages aux moeurs en osmose avec les éléments naturels, ce film montre la férocité entre tribus et la violence des guerriers chasseurs aborigènes, ce qui est plus proche de la réalité.
Il est aussi montré l'assimilation de certains aborigènes à la société japonaise et les problèmes d'identité que cela pose pour eux et pour leur tribu.

C'est un film qui va bien sûr faire réfléchir sur la place accordée dans la société taiwanaise à ces aborigènesen voie de disparition, à cause de leur mode de vie ancestral et tribal.

samedi 25 septembre 2010

100 ans d'histoire de la tribu aborigène Truku à Hualien 在花蓮100年的太魯閣原住民的歷史

Grâce au jeune aborigène de la tribu de Taroko, que l'on prononce plutôt Truku conformément à la langue de ces aborigènes et non de la langue japonaise, j'ai pu participer à un spectacle particulier. C'est Dongdong qui l'organisait avec et pour les aborigènes de la régions de Hualien.
Le cadre était fabuleux, comme toute cette région de la côte est de Taiwan. Le spectacle s'est déroulé à 20 minutes de Hualien, à Toumen 頭們。L'organisation était parfaite, j'ai pu dormir dans une auberge au milieu des montagnes. Le coin est malgré tout touristique car on se trouvait sur la route qui mène à un paradis de gorges et d'une rivière couleur azur!!




Le spectacle avait lieu au pied de cette auberge en plein air. Le cadre allait parfaitement avec le sujet de ce spectacle: raconter 100 ans d'histoire de la tribu Truku. Le spectacle était gratuit afin de permettre aux aborigènes des villages proches de venir.

Dans ce spectacle je jouais des tablas, enfin, je faisais des trucs simples mais tout en respectant les bols que m'avait enseigné Lav Sharma. Je n'aurais jamais cru, un jour pouvoir allier musique aborigène et musique de l'Inde du nord. J'ai joué aussi du violoncelle pour soutenir les voix des enfants qui chantaient des chants traditionnels Truku.

J'ai bien aimé passer du temps avec les jeunes que j'accompagnais au violoncelle. Ils m'enseignaient des phrases de leur langue aborigène, qu'ils connaissaient à peu près et moi je leur enseignais la mazurka, trop drôle. Voici la vidéo.


Ce qui était marrant, enfin quelquefois un peu dérangeant, c'était la culture de ces jeunes, ils dansaient le Hip Hop et chantaient des tubes américains, comme les jeunes français. Leurs culture aborigène semblait reléguée au passé, au vieux restés au village... ça fait bizarre, bien que, bien sûr, on ne peut leur demander de rester figés dans leur culture traditionnelle, mais comment allier contemporanité et conservation de cette culture mourante...? Question difficile!





Le spectacle était vraiment une réussite, la majorité des spectateurs étaient des aborigènes, et l'ambiance dans le public était très chaleureuse. Les conventions du spectacle n'étaient pas du tout respectées, dans le sens où les portables sonnaient toutes les cinq secondes, les gens discutaient entre eux et commentaient ce qu'ils voyaient ou même mangeaient comme devant la télévision. J'ai revu mes cours sur les représentations théâtrales du XVIIème siècle ou bien sur la Barraca de Garcia Lorca qui visitait les villages du royaume d'Espagne pour présenter l'Histoire du pays aux paysans.
Un chef de village participait aussi, il est chasseur dans les montagnes et porte, comme son fils un tatouage sur le visage. Il a procédé à la prière avant le spectacle à laquelle tous les acteurs, ingé son, lumière, costumiers ont participé, et en langue truku il a demandé que tout se passe pour le mieux et qu'il ne pleuve pas, en terminant par un Amen et par le passage d'un verre d'alccol de millet que tout le monde a bu à son tour. Les catholiques ont vraiment été efficaces depuis le XVIIème!! Il a plu 5 minutes après la fin de la représentation.
Pour se reposer de la première représetnation, le lendemain nous sommes allés nous baigner dans les gorges qui se trouvaient juste derrière à 15 minutes en scooter.
Dans l'après-midi je suis allée acheter de scouteaux traditionnels Truku dans un boutique du village derrière l'auberge. C'est DongDong qui m'y a emmenée.
Vous le reconnaissez, on l'avait enregistré avec Eric dans la montagne du parc de Shuipa pour le documentaire de mon ami.

Il y avait même les ustensiles pour faire les gâteaux gluants à la pâte de millet. Je me demande si les gens achètent ça pour vraiment les utiliser ou bien est-ce de la déco.
Il y avait des lames et des couteaux très spéciaux, bien différent de mon couteau de St Antoine L'abbaye.
Voici la vidéo de l'achat de mon couteau, vous pourrez entendre l'accent aborigène de la vendeuse, femme du forgeron et puis DongDong dire en français: "Je t'aime".

vendredi 20 août 2010

Un documentaire sur la montagne Yushan 雲海上的島嶼


Je ne sais pas si vous vous souvenez de mon voyage sur la montagne Yushan en octobre dernier, mais je vous avais dit que cette montagne est le massif le plus haut de l'île de Taiwan, 3952m. L'ami qui m'avait permis de randonner là-haut est un documentariste spécialisé dans les parcs nationaux de Taiwan. Je lui ai présenté mon ami Eric Capone car je m'étais dit qu'il pourrait faire la musique de ce documentaire, enfin non, disons que c'est Eric qui, lorsque je lui ai parlé de mon ami qui passe des nuits dans la montagne à traquer le cerf taiwanais pour le filmer, s'est proposé de l'aider à faire sa musique.
Eric est venu donc une semaine à Taiwan pour préparer la musique, enregistrer un aborigène en pleine forêt, discuter du sujet du documentaire, voir les images, bref, une rencontre étonnante, artistique et humaine que j'ai bien aimée, alors je vous raconte tout ça!
我認識一個生態紀錄片記者,這個記者最近在昨完一個關於玉山國傢公園的紀錄片。我介紹他一個法國朋友,音樂家,想要來幫這個記者做他的紀錄片的音樂。所以我陪他們因爲我的法國朋友Eric Capone 需要法文翻譯!
Voici l'équipe! Celui qui s'occupe du montage des images magnifiques de ce photographe est à droite Deng GuoHua 鄧國華, le photographe est au milieu Liao DongKun 廖東坤 et Eric Capone est à gauche. Comme j'ai oublié de demander s'ils acceptaient d'être sur le blog, je les mets de dos!
Une des idées pour la musique de ce documentaire était de mettre au tout début, un chant acapella d'un aborigène de Taiwan. Donc on a été enregistrer cet aborigène dans le parc de Shueipa car il venait faire un spectacle avec d'autres aborigènes.
Les sages de la tribu Ataya étaient là, un des chefs a fait un discours, il s'est exprimé dans sa langue; le dialecte aborigène atayal. C'était impressionnant d'entendre cette langue austronésienne au milieu de la forêt. J'ai mis ce discours dans mes vidéos de Youtube
Il y a eu des danses traditionnelles avec les costumes de la tribu.
Il y avait même des représentantes de la communauté catholique, sûrement jésuite, car les aborigène ont été évangélisés au XVIIème siècle.
Ils gardent encore aujourd'hui cette empreinte religieuse et sont pour une grande part d'entre eux, catholiques. C'est toujours étonnant de voir ce détail européen au fin fond de Taiwan.
Les journalistes étaient nombreux, il y avait même une journaliste de la chaîne des aborigènes sur la télévision taiwanaise, c'est la chaîne 16 je crois. Je vous mets le lien youtube ici pour voir les images et écouter le vrai son de ce spectacle!! VIDEO 
A la fin du spectacle, il y a eu un défilé de vêtements créés par un aborigène, c'était vraiment sympa de voir ces tenues mises en valeur, et encore très proches des costumes traditionnels.
Ensuite, nous, on s'est enfui dans la forêt pour enregistrer l'aborigène qui s'appelle DongDong. Il m'a dit être déjà venu en France, à Rouen pour faire un concert de tambours traditionnels de sa tribu Atayal. Il joue de tous les instruments de son ethnie je crois, et on l'a enregistré jouer de la guimbarde, d'une sorte de xylo en bois, d'une flûte et chanter bien sûr!!
On a un peu galéré à cause des randonneurs et à cause d'un oiseau qui chantait juste à côté. Cet oiseau ne pouvait pas faire partie du documentaire car le sujet c'est la montagne à plus de 3000m et cet oiseau ne vit qu'à 1000m d'altitude! Je ne vous raconte pas les détails auxquels il faut faire attention dans ce genre de boulot!!
Son chant était super émouvant, il a gueulé, enfin chanté avec force pardon, dans l'air de la forêt, c'était à donner des frissons. Il avait un chat dans la gorge mais moi je trouvais que ça rajoutait du naturel à son chant traditionnel.



C'est la première fois que je voyais des guimbarde aborigènes de Taiwan. Il m'a dit que ce sont les anciens qui lui ont fait celles à quatre branches. C'est un objet qu'on offre à la fille qui intéresse le garçon, m'a-t'il dit, mais il ne m'en a pas offert, zut!!
Eric a enregistré tout ça et puis direction Taipei le studio pour travailler tout ça. Il a été trop sympa car il a mis des parties de violoncelle, j'ai donc pu participer au projet!!















Mais finalement, j'ai du faire aussi la traduction en français du script afin qu'Eric ait le sens du texte, j'ai également fait l'interprète pendant toute cette semaine, c'était génial! Je refais ça tous les jours moi, si vous voulez!!
Je crois qu'Eric a aussi bien aimé ce travail dans ce contexte taiwanais.







Promis dès que le DVD sort à Taiwan, en octobre je vous fais signe et je passe les commandes, je vous assure que ça vaut le détour, les images sont vraiment magnifiques, il ne reste plus qu'à Eric de nous écrire une superbe musique!!

samedi 13 mars 2010

La fête des aborigènes au centre culturel Hua Shan 原住民的party

Pour l'anniversaire d'Emilie, j'ai fait très fort! J'ai réussi à lui faire rencontrer ce qu'elle attendait depuis deux ans maintenant, c'est-à-dire depuis son premier voyage à Taiwan: des aborigènes. 
C'est grâce à Niko l'escroc et surtout à son coloc fabuleux qui est aborigène, de la tribu  atayal. Le voici en train d'ouvrir une bouteille d'alcool de millet pour nous en faire goûter. Il était volontaire durant cette après-midi concert, exposition, rencontre, vente de produits aborigènes... Un peu comme le salon gourmand de Joyeuse mais en version aborigène quoi!Les étals ressemblaient vraiment aux fêtes ardéchoises, comme celle des fruits retrouvés de St Julien du Serre. Il y avait des légumes, des odeurs de viande rôtie, des fruits de partout! Vous me connaissez; j'étais aux anges!!!!Surtout que la plupart des plats, je ne les avais jamais vus! J'ai pensé à la pauvre Julie qui aurait couru de partout de joie au milieu de cette concentration d'aborigènes venus de tout Taiwan.Emilie a discuté avec une femme Bunung, de la région de Kaohsiung. Elles ont parlé boucles d'oreille et en même pas 5 minutes elles se sont fait un troc de boucle d'oreille, en parlant semi langage des signes, semi anglais, avec fort accent français d'un côté et aborigène de l'autre. Mais elles se sont comprises et enchantées de cet échange se sont prises en photo (cf 1ère photo). Emilie m'a fait halluciner!!!
Je vous présente un peu le centre culturel Hua Shan qui se trouve près de la station Zhong Xiao Xin Sheng 忠孝新生 sur 八德路。C'est un endroit en pleine rénovation, il y a maintenant des salles d'expo, des concerts sur l'esplanade à l'entrée. Je vous avais déjà présenté ce lieu dans mon premier blog car là-bas avait eu lieu le 14 juillet des français. Les vaches qui rit et les chips, vous vous souvenez? C'était quelques jours après mon arrivée à Taiwan, ça date un peu... 2008 je crois!
C'est une ancienne usine désaffectée transformée en lieu culturel à la manière des allemands quoi. C'est sympa comme endroit mais pas vraiment taiwanais, sauf lorsque tous les aborigènes s'y retrouvent bien sûr!! Lorsque j'y étais Niko l'escroc m'a dit qu'il y avait la star taiwanaise: Jay Chou, quoi? vous ne connaissez pas Jay Chou??? mais ce n'est pas possible! Je vous mets une de ses chansons avec les caractères en-dessous, comme ça, vous pourrez faire comme les jeunes taiwanais, chanter en même temps! Orange Jasmine. Il venait, non pas pour les aborigènes, qui ne sont pas du tout bien considérés à Taiwan, je ne dirais pas qu'ils sont aussi mal vus que les gitans en France mais c'est un peu la même chose quand même... il venait pour un interview.Cette femme est aussi très célèbre, elle est zhu, c'est une autre tribu aborigène de Taiwan. Elle n'est pas aussi célèbre que Jay Chou mais les aborigènes sont fans, je crois qu'elle est chanteuse aussi. Tout le monde voulait être pris en photo avec elle. C'était un endroit plein de couleurs, entre les vêtements, les plats, les bijoux vendus...Nous on s'est bien régalé entre l'alcool et le café, c'était assez sympa. J'ai même discuté avec un magnifique aborigène, qui a été en France pour un festival de danse traditionnelle. C'était marrant car il me parlait du TGV et de ce qu'il avait vu en France.
Emilie et moi sommes rentrées un peu pompettes, mais très joyeuses! C'était un anniversaire plus que réussi!! Merci Niko l'escroc!