Au sud de Taipei, à 10 minutes de marche du terminus de la ligne jaune du métro (Nanshijiao), on remarque un quartier pas comme les autres.
Les écritures ne sont plus du mandarin et les gens sont dehors, aux terrasses de café. Il y a des hong-kongais, des birmans, des indiens, et les boutiques sont aussi différentes que les gens, on trouve des épiceries indiennes, des cafés birmans, des restaurant hong-kongais, des pâtisseries du sud de la Chine. C'est animé et bruyant surtout le dimanche matin, au moment où le marché bat son plein.
Ici l'ambiance n'est plus vraiment taiwanaise, quelque chose est différent. Certains jouent aux cartes, d'autres fument et conversent, les plats sont étranges, les boissons ont des couleurs particulières, les odeurs ont changé.
Nous avons mangé de ce gâteau au curry dans une boutique hallal où tout était écrit en langue birmane. Un homme cuisinait ces pains dans un four en terre au milieu de la pièce.
Un peu plus loin, sur le trottoir un homme faisait des petits tas d'épices sur des feuilles de bétel. Il empilait de la carotte râpée, de la cannelle, de la cardamome et d'aut日es épices inconnues. Un fois tout installé sur sa petite feuille verte, il enroula le tout et nous dit de la mettre dans notre bouche et de mâcher.
Après le repas, c'est agréable car les épices aident à digérer, mais avoir des bouts durs dans la bouche pendant une heure et plein de salive, c'est un peu bizarre. J'ai finalement craché le tout alors qu'Eric a réussi à tout avaler peu-à-peu.
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